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Chemin des Cîmes

Garder l’image, le souvenir des plats de ma grand-mère, des écrits et de la bibliothèque de mon grand-père, c’est préserver la mémoire de l’enfance mais aussi de la vie en soit, de son passage, sa contingence et ses aléas. Elle célèbre la vie avec une teinte de nostalgie et de memento mori. Mes grands-parents parlent de plus en plus de la mort, de leur décès, et donc de l’« après ». Le découpage en triptyque se réfère à leurs propres croyances, le catholicisme. Paradoxalement, leur rythme de vie, leurs activités se trouve plutôt du côté des croyances asiatiques. Dans la philosophie asiatique, l’homme doit sourire à la vie, il doit savourer les petits plaisirs de la vie. A la manière de Miyazaki, ma caméra pose son regard sur les plats en élaboration, les casseroles frémissantes, l’huile bouillante. Dans un climat chaleureux, le spectateur est invité à partager un repas en images. On peut également les observer dans leur quotidien de personnes âgées occupées au jardin. Contempler la beauté de la nature permet de se revitaliser par l’énergie du cosmos. (vidéo à venir)

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